Pour perdre du poids, on met beaucoup d’efforts et de bonne volonté à suivre des régimes tous plus prometteurs les uns que les autres. Pourtant, notre poids augmente toujours. Notre relation avec la nourriture est une lutte qui nous prend une bonne partie de nos énergies.
On a pourtant beaucoup lu sur la valeur énergétique des aliments et on sait que les croustilles et le gâteau au chocolat sont riches en calories, mais c’est tellement bon! Il faudrait peut-être aborder la question du poids et la relation aux aliments d’une autre façon.
Perte de poids et approche globale
Une perte de poids durable doit passer par une approche globale de la santé. On doit d’abord cerner les motivations qui nous amènent à vouloir perdre du poids, les facteurs qui ont entraîné un surplus de poids et les changements qu’on doit nécessairement accepter de faire dans nos habitudes de vie pour atteindre un poids santé. Les petits trucs peuvent nous faire perdre du poids temporairement, mais la perte de poids durable passe par une nouvelle approche de la santé. Avant toute chose, on ne doit pas confondre poids santé et minceur.
Il faut cerner les causes de notre prise de poids avant de penser à en perdre
Aspect physiologique
Un facteur génétique non négligeable peut intervenir dans la prise de poids. Si plusieurs membres de notre famille ont un surplus de poids, il se peut qu’un facteur héréditaire soit en cause.
Il est difficile de faire la part de la génétique et des habitudes alimentaires acquises dans une famille, mais c’est un indice dont il faut tenir compte. Si notre hérédité nous prédispose à l’excès de poids, il faut prendre ce facteur en considération dans notre objectif de perte de poids.
Aspect comportemental
Est-ce qu’on mange quand on a faim? Est-ce qu’on arrête de manger quand on n’a plus faim? Est-ce qu’on mange à heures fixes ou pas? Est-ce qu’on est souvent influencé par des événements (pression au travail, manger en groupe ou en solitaire) et par des émotions comme l’anxiété, la tristesse, la colère ou l’ennui?
La nourriture, ce n’est pas uniquement ce qu’on met dans notre assiette: c’est aussi un comportement avec ses composantes culturelles et psychologiques. S’il n’est pas toujours facile de distinguer le vrai du faux en matière de nutrition, il est surtout difficile de modifier durablement les habitudes alimentaires qui font partie de l’ensemble de nos habitudes de vie.
Quelques principes pour ne pas perdre en motivation
Les régimes nous font échouer en cultivant l’interdit
De bonnes habitudes alimentaires n’excluent aucun aliment. Les frites ne sont pas l’ennemi du poids-santé: c’est la somme des calories ingérées qui fait qu’on engraisse ou pas. Alors, pour réussir, on ne s’interdit ni les frites ni le gâteau au fromage. De toute façon, on connaît l’envie qui nous rattrape et l’excès qui suit la tentative d’exclure complètement un aliment qu’on aime.
Donnez vous du temps
C’est particulièrement vrai quand on veut modifier notre comportement alimentaire. On ne peut pas tout changer d’un coup. Il est beaucoup plus sage et plus sûr de faire un pas à la fois. Pour être permanent, tout changement doit être graduel.
Être bien dans son corps et dans sa tête
On doit en priorité viser des habitudes de vie saines plutôt que la perte de poids à tout prix. L’essentiel, c’est de s’alimenter de façon plus équilibrée sans oublier le plaisir de manger, d’être à l’écoute de nos besoins et de pratiquer une activité physique qu’on aime. On peut avoir comme objectif de perdre du poids sans faire de la perte des kilos l’indicateur de nos progrès quotidiens.